dimanche 17 février 2008

Une souris verte

Après avoir vécu une séquence familiale (à poursuivre), ce blog prend actuellement la tournure d'une critique de spectacles. C'est également un moyen de vous faire partager mes (nos) petits bonheurs. D'autant que je ne vois pas bien l'intérêt de vous raconter nos grosses crèves de la semaine, rien de bien original dans tous cela. Ensuite, si vous voulez partir rêver à Djerba, les photos de la thalasso sont disponibles dans la colonne de gauche.

Malgré la crève et sur les conseils de Stéphanie et Laurent (les cousins, cela restent donc une histoire de famille) nous sommes allés voir Une souris verte au théâtre Tristan Bernard. Sous des couverts de comédie sympathique, la pièce explore les profondeurs des apparences et vire très rapidement dans le registre dramatique. Même si la scène se déroule entre New York et Los Angeles, le sujet reste tout à fait transposable sous nos contrées. En quelques mots, un comédien sur le point de devenir "plus que" célèbre, doit sauver les apparences, renoncer à ses idéaux et ce sous la pression de son impressario, mais également de bien d'autres...

Julie DEBAZAC (ex Avocats & Associés - on a les références que l'on peut) étonne dans un rôle de junky auquel elle ne nous a vraiment pas habitué. Arnaud BINARD (ex série du vendredi soir) et Edouard COLIN (photo - Ex Les Amazones) s'impliquent dans des rôles que n'auraient pas acceptés de nombreux comédiens. Quand à Raphaëline GOUPILLEAU (mention spéciale du jury), je n'ai pas de référence, mais cette pièce en devient une. Elle donne toute sa dimension sarcastique au sujet avec un rôle d'impressario hors du commun merveilleusement bien servi par le texte.

A noter également, une mise en scène originale qui rytme les scènes.

Attention messieurs ! Si vous allez voir cette pièce, laissez vos complexes au placard, cela ne pourrait vous faire que du mal, au sens propre comme au figuré.

Théâtre Tristan Bernard - 64 rue du Rocher - 75008 Paris
tél. 01 45 22 08 40

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